• Durant mon stage dans une école du spécialisé, j'ai pratiqué un atelier philo-théo avec les élèves. Il s'est déroulé pendant les heures du cours de religion.

    Tout d'abord, les élèves ont réfléchi sur ce que signifiait les mots "question philosophique". Ils ont donné leurs idées et tous ensemble nous avons trouvé une définition. 

    Une question philosophique est une question que nous pouvons nous poser toute notre vie. Sa réponse n'est pas la même selon les gens et elles peuvent changer selon notre vécu.

    Ensuite, nous sommes passés à la découverte du support de recherches. Le document "source" avec lequel nous avons commencé notre atelier était le chanson de Bigflo et Oli: 'Rentrez chez vous". 

    Les élèves ont pu regarder le clip qui a autant de sens que la chanson.

    Après l'écoute de cette chanson, j'ai expliqué en quelques mots son histoire, ce qu'elle signifiait et le but que voulaient avoir les chanteurs en faisant ce morceau. 

    Puis j'ai mis les élèves par groupe de quatre et je leur ai distribué les paroles de la chanson. Après cela, nous avons réécouté la chanson et les élèves pouvait entourer des passages de la chanson qui les interrogeaient. 

    Après cette deuxième écoute, le groupe classe a fait une mise en commun des questions que les élèves pouvaient se poser. Par groupe, ils devaient choisir une question autour de laquelle ils devaient réfléchir. 

    Les élèves ont eu beaucoup de mal à se poser une question dite philosophique. C'était tout nouveau pour eux donc je comprenais leurs difficultés. En effet, les élèves se posaient principalement des questions sur l'histoire racontée par la chanson. Par exemple, ils se demandaient pourquoi la guerre avait éclaté à Paris. 

    Il a donc fallu que je les aide en leur indiquant des passages de la chanson et que je leur demande quelles questions nous pouvions nous poser.

    Je leur ai indiqué le passage où l'homme brandissait son message sur une pancarte, le moment où Bigflo laissait son sac pour pouvoir prendre avec lui une petite fille. A partir de là, nous avons élaboré deux questions:

    Est-il toujours facile de défendre quelqu'un ?

    Restons-nous des personnes bien quand nous n'aidons pas les gens ?

    Les groupes ont choisi leur question et le débat a commencé. Il a duré 40 minutes.

    Dans chaque groupe, j'avais précédemment choisi un maitre de la parole qui donnait la parole à ceux qui levaient la main, un maitre du temps qui surveillait le temps restant et un animateur qui reboostait le groupe quand celui-ci commençait à être bloqué dans la discussion. 

     

    A la fin du temps imparti, nous avons fait une mise en commun en mettant en évidence le cheminement qu'ont pris la pensée des élèves et les différents argument apportés. Et pour finir, chaque groupe a fait un résumé de son débat.

    A la dernière période, le groupe classe a fait un rappel de ce qui a été dit aux derniers cours puis les élèves ont représenté leur propre réponse sous forme d'une B.D.

    Un atelier philo-théo en spécialisé

    Un atelier philo-théo en spécialisé

     


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  • Durant mon stage en 1ère primaire, j'ai utilisé le numérique dans différentes activités mais j'ai aussi différencié les exercices des enfants par cet outil. 

    Pour moi, le numérique ne doit pas être le seul moyen d'apprendre. Laisser les enfants toute une journée face à un écran n'apporte rien de bénéfique. Mais utiliser le numérique pour DIFFÉRENCIER le support de travail et le type d'exercice qu'un enfant doit résoudre est très intéressant. De plus, le numérique permet de travailler avec du matériel qui parfois prend du temps à être réalisé. Je pense par exemple à l'application Graphogame en français qui permet aux enfants de travailler divers sons en lien avec ses écritures. Sans le numérique, ces diverses cartes auraient dû me demander du temps pour qu'elles soient réalisées. Ici, il m'a suffit de simplement télécharger l'application. 

    Le numérique amène aussi les enfants à travailler leur autonomie et à leur montrer qu'ils n'ont pas toujours besoin d'un adulte pour s'exercer et ainsi avancer dans leur apprentissage. Par exemple, durant l'utilisation de l'application Graphogame, les enfants s'exercer sans mon aide et à la fin, ils pouvaient voir leur propre progression. 

    Les enfants sont aussi plus vite motivé face à un écran que quand ils sont sur une feuille. Il n'est donc pas si mal de rebooster leur concentration à l'aide d'une application numérique qui passe par un écran. 

    Durant mon stage, le TBI venait d'arriver. Ma maitre de stage ne s'était jamais servi d'Open Board. Je me suis donc proposé de lui expliquer ce qui était intéressant de faire avec et de lui présenter les outils pertinents à utiliser avec les enfants et cela même si je ne suis pas encore un grand connaisseur d'Open Board. 

    Voici quelques photos des élèves de ma classe de stage qui travaillent avec le numérique. 

    Le numérique en stage en 1ère primaire  Le numérique en stage en 1ère primaire

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le numérique en stage en 1ère primaire


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  • Aujourd'hui il n'est plus possible d'enseigner de manière frontale avec les enfants. Ils doivent vivre activement leurs apprentissages tout en étant autonome. C'est pour cela qu'avant chaque stage, il nous est demandé de prévoir quelques périodes durant la semaine où les enfants sont en autonomie et choisissent leur activité. 

    Pour mon stage en P1, je n'avais pas envie de seulement prévoir quelques heures à l'autogestion mais de diviser mon groupe classe et de mettre une partie en autogestion et l'autre en travail avec moi. J'inversais après les groupes. Grâce à ce système, je pouvais également sélectionner les enfants qui avaient le plus besoin de moi, d'être guidés pour qu'ensuite je les mette de plus en plus en autonomie. Certains enfants n'avaient même plus besoin de moi ! Ils sont parvenus à entraîner une compétence qu'ils avaient jugée non-acquise. J'ai été très surpris de la maturité de certains élèves qui me montraient qu'ils venaient à l'école pour apprendre. 

    Durant ce temps en autonomie, les enfants avaient la possibilité de s'entrainer à des compétences en français, en mathématique et dans les fonctions exécutives (inhibition de l'impulsivité et planification du travail). 

    Ils allaient d'abord mettre leur nom sur un tableau à double entrée qui présentait les différents activités. Certaines se faisaient seul, par deux ou par 4. 

    L'enfant acteur et autonome dans son apprentissage (stage en 1ère primaire)

    L'enfant acteur et autonome dans son apprentissage (stage en 1ère primaire)

    L'enfant acteur et autonome dans son apprentissage (stage en 1ère primaire)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'enfant acteur et autonome dans son apprentissage (stage en 1ère primaire) L'enfant acteur et autonome dans son apprentissage (stage en 1ère primaire)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'enfant acteur et autonome dans son apprentissage (stage en 1ère primaire)

     

     

     

     

     

     

    L'enfant acteur et autonome dans son apprentissage (stage en 1ère primaire)

     

     

     

     

     

     

    En plus des périodes en autogestion, j'ai veillé à ce que les enfants prennent leur autonomie durant des activités disciplinaires. Par exemple, lors de l'activité sur le son L j'ai laissé les enfants s'entraîner sans moi à retrouver le nombre de syllabes orales des mots et à montrer où le son était entendu. 

    Evidemment, il n'est pas facile d'instaurer ce type de fonctionnement dans une classe qui n'est pas la nôtre et quand les enfants sont dépendants de leur instituteur (trice). Mais fort heureusement, des évolutions sont très vite visibles et les enfants adoptent le système en très peu de temps. Ils en sont capables ! Ils savent travailler même si l'adulte n'est pas autour d'eux. L'autonomie doit simplement être mise de façon progressive pour certains car si nous les lâchons trop vite, ils peuvent être perdus, ne rien faire et déranger les autres plus autonomes, c'est ce à quoi un enseignant doit veiller.

     


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  • Durant mon stage en 1ère primaire, je suis sorti avec 22 élèves dans un bois proche de leur école. Les sorties se déroulaient tous les mardis de 08h30 à 12h00. 

    Avant de sortir, j'ai mis en contexte les enfants en jouant une scénette avec une poupée qui représentait Brindille, la petite fille de l'histoire "La petite fille de l'arbre". J'ai alors raconté l'histoire aux enfants car Brindille le demandait puis je leur ai exposé le problème que la poupée rencontrait: comment aller près des humains, comme dans son histoire, sans laisser son papa tout seul ? Un enfant a alors eu l'idée vers laquelle je voulais amener les enfants d'aller près des arbres. 

    Nous avons donc rédigé une charte du dehors, mis des bottes et des vêtements chauds et avec Brindille avons rejoint un bois proche de l'école. 

    Dans ce lieu, nous avions le rituel de chanter une petite chanson: "Ma forêt" d'Henri Dès. Puis chaque enfant allait dire bonjour à son arbre, arbre attribué durant la première sortie par l'enfant qui le choisissait lui-même. Puis après ces deux rituels, les enfants étaient en activité libre pendant 20 minutes. Et c'est après ces 20 minutes que nous sommes passés aux activités en éveil scientifique. 

    La première activité était de se concentrer sur l'arbre et sur ses caractéristiques. Les enfants ont tout d'abord recherché le nom de leur arbre par la correspondance des feuilles qui s'y trouvaient et une pancarte que j'avais préparée avec le nom de différents arbres accompagné de la feuille qui leur correspondait. Puis les enfants devaient observer leur propre arbre et identifier par leur 4 sens (le goût n'était pas sollicité voire interdit pendant les sorties pour éviter un empoisonnement). Les enfants avaient avec eux un carnet qui avait le but de concentrer leur observation sur différentes composantes de la nature qui les entourait ainsi que de leur arbre. 

    L'Ecole du Dehors en 1ère primaire

     

     

     

     

     

     

    L'Ecole du Dehors en 1ère primaire

     

     

     

     

     

     

    L'Ecole du Dehors en 1ère primaire

     

     

     

     

     

     

    L'Ecole du Dehors en 1ère primaire

     

     

     

     

     

     

    Après cette première activité qui dura tout au long de la première sortie et la deuxième sortie, les enfants se sont intéressés aux feuilles des arbres et des vivants qui les décomposent. Chaque enfant a alors était mis en groupe et chaque groupe a présenté le vivant qu'il avait trouvé et observé à l'aide d'une boite-loupe. 

    L'Ecole du Dehors en 1ère primaire

    A la fin de cette troisième et dernière sortie, nous avons réalisé une trace (référentiel) sur ce que nous avions découvert. Malheureusement, je n'ai eu le temps que de faire celle sur les arbres et leurs caractéristiques. J'aurais également aimé laisser les enfants s'essayer à la conception de leur trace tout en ayant écrit au tableau ce qu'il fallait y retrouver. Mais je pense que cette façon de faire doit être amené quand on est titulaire d'une classe car ici, dans le contexte du stage et vu l'importance "dépendance" des enfants par rapport à leur institutrice, elle aurait été très fastidieuse. Je compte cependant le demander à mes élèves quand j'aurai le titre d'instituteur et cela dans n'importe quelle année.  

    L'Ecole du Dehors en 1ère primaire

    Au final, ces sorties ont été une agréable expérience que je recommande et que je mettrai en place dans mes stages à venir et dans ma future classe. 


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