• Durant mes stages, j'ai su proposer à des élèves de 1ère année une activité débutant sur un travail de créativité. Avant une sortie en extérieur, j'ai demandé aux enfants de fabriquer leur paire de lunettes de chercheur personnelle

    Pour ça, je leur avais donné différents éléments: 

    * patron 

    * peinture

    * autocollants en 3D

    * feuilles d'arbres

    * papiers en couleurs

    Les élèves choisissaient la forme des lunettes qu'ils voulaient puis ils mettaient les décorations qu'ils préféraient. 

    Pour améliorer cette activité, la prochaine fois, je ne donnerais pas des patrons ordinaires. Je laisserais les enfants former eux-mêmes leurs lunettes car pour eux, une paire des lunettes n'est pas forcément composée de deux verres et de deux branches. 

    La créativité

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le sécialisé, les élèves donnaient leurs émotions chaque matin. J'avais alors l'intention de leur demander de la représenter par un land-art.


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  • La lecture à la lumière des neurosciences

      Ce livre de Houdé O. et Borst G. aborde les liens qu'il existe entre les      apprentissages et le cerveau. 

      L'un des apprentissages mis en lumière par les neurosciences, dans ce      livre, est celui de la lecture.

      Tout d'abord, la lecture est présentée comme un mécanisme complexe      qui n'est pas inné. Il nous permet de percevoir un mot en quelques            millièmes de secondes à partir de l'influx provoqué par une récation de    la rétine captant le mot. 

    Pour apprendre la lecture, il existe diverses manières (cours de français BAC3):

    * la méthode syllabique

    * la méthode globale 

    * la méthode gestuelle

    * la méthode "naturelle"

    * la méthode "idéovisuelle"

    * ...

    Quelle que soit la méthode choisie, il faut s'assurer que la maitrise et l'automatisation du principe alphabétique et de la conversion graphophonétique, l'apprentissage de stratégies pour construire le sens de ce que l'élève lit, l'apprentissage en lien avec les autres domaines du français mais aussi des autres disciplines et l'enracinement dans une culture de l'écrit soient assurés ! 

    Alors pour nous aider sur le choix de la meilleure méthode à utiliser pour le bon développement de la lecture, les neurosciences se sont concentrés sur ce qui se passait dans le cerveau lorsqu'un enfant lisait. Elles ont remarqué que la méthode qui travaillait et entrainait le circuit hémisphérique gauche qui est le plus efficace et universel de la lecture est la méthode syllabique

    La méthode syllabique insiste sur la transformation graphèmes/phonèmes. Les mots sont découpés en lettres qui sont elles-mêmes converties en sons.

    Il est cependant important que les enfants passent par la méthode globale pour qu'ils puissent faire un lien entre les graphèmes lus et assemblés et son lexique oral et pour avoir une meilleure orthographe. Il n'est pas suffisant de savoir lire, il faut aussi comprendre ce qu'on lit. 

    Le livre parle aussi des enfants "dys". Le trouble le plus connu de l'apprentissage de la lecture est la dyslexie. Lors de la lecture, ces enfants dyslexiques ont, par exemple, des difficultés à discriminer des phonèmes proches comme le b et le p. Ils ont du mal à isoler et à manipuler des phonèmes, comme par exemple enlever à l'oral le premier son d'un mot.

    Pour ces élèves, une aide que l'enseignant peut apporter est la méthode gestuelle. Il faut aussi faire attention de ne pas l'utiliser avec tout le monde car pour certains, elle peut être un ralentissement.

     


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  • Les devoirs, il en existe différentes formes. Certains gardent la méthode traditionnelle en donnant tous les jours un peu de travail à faire à la maison. Et d'autres innovent en proposant d'autres méthodes de devoirs à domicile.

    L'une qui est, selon moi, des plus intéressantes est celle des contrats de devoirs.

    L'instituteur donne un dossier de devoirs avec tout ce qui doit être réalisé pour la semaine d'après. Certains devoirs peuvent être obligatoires et d'autres peuvent être proposés et les élèves réalisent deux sur ceux qui sont proposés.

    Les apports positifs de tels devoirs, c'est que les élèves apprennent à s'organiser et à planifier leur travail. Beaucoup d'élève n'ont pas les mêmes occupations après l'école. Il devient donc plus avantageux de leur donner la chance de s'organiser pour faire leurs devoirs que de leur obliger de les faire pour le lendemain. Cette organisation permet aussi à ce que les devoirs soient bel et bien faits car quand les enfants sont retrouvent à devoir choisir entre un devoir et leur entrainement sportif, un choix qui ne doit plus exister grâce au contrat de devoirs. 

    Maintenant, il existe tout de même un risque avec cette façon de travailler. Des enfants pourraient tout faire en une seule fois pour avoir tout terminé au lieu de doser leur travail quotidien. Il faut donc veiller à ce que les devoirs se répartissent tout au long de la semaine. C'est d'ailleurs pour cela que l'enseignant propose des activités supplémentaires non obligatoires.

    En ce qui concerne la vérification, l'enseignant vérifier toujours si le contrat a été fait à la bonne date. Si ce n'est pas le cas, il devra décider d'une sanction immédiate et réalisable et applicable à tous ceux qui ne font pas les devoirs à temps.

    Il ne faut pas non plus oublier à ce que les devoirs ne soient pas trop longs et ne demandent pas l'intervention des parents ! 

    Pour les P1/P2 pas de devoirs mais quelques activités de lecture, préparer un matériel spécifique, collecter des éléments demandés,..

    Pour les P3/P4, les devoirs durent 20 minutes

    Pour les P5/P6, les devoirs durent 30 minutes

    Les devoirs auront pour but d'entrainer les élèves aux apprentissages vus en classe. Il n'est pas question de leur faire travailler de nouveaux savoirs !

     


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  • La discipline positive et bienveillante

     

    Comme le montre la pyramide de Maslow, les motivations d'une personne résultent de certains de ses besoins. Cette pyramide classe les besoins humains par ordre d'importance en 5 niveaux. Ce classement correspond à l'ordre dans lequel il apparaissent à une personne: la satisfaction des besoins d'un niveau engendrant les besoins du niveau suivant.

    Cette pyramide correspond évidemment aux élèves. Pour la plus grande partie de ces besoins, l'enseignant peut les satisfaire en faisant preuve d'empathie et de bienveillance envers ses élèves.

    En effet, l'empathie et la bienveillance engendrent chez l'enseignants des actes qui aident l'enfant à se sentir bien pour débuter ses apprentissages.

    Pour les besoins physiologiques, l'enseignant peut permettre à ses élèves de se reposer si leur sommeil est compromis à la maison, leur permettre d'aller à la toilette sans que les déplacements soient trop débordants, etc.

    En ce qui concerne les besoins de sécurité, cela concerne l'atmosphère de la classe et l'aménagement de celle-ci. Une manière de rendre sa classe paisible et sécurisée, l'enseignant peut prévoir divers espaces telle une classe flexible. En effet, une classe flexible permet aux élèves de s'installer là où ils se sentent le mieux. En diversifiant les types d'espace dans la classe, l'instituteur s'assure de donner un "cocon" à une grande majorité des élèves voire à tous.

    Différents espaces:

    * un coin avec des coussins

    * un coin nature exposé à la lumière du soleil et au milieu de plantes vertes

    * un coin avec des petits tables autour desquelles les élèves s'asseyent sur des des poufs

    * un coin avec des tables rondes pour permettre aux élèves de travailler en collectif

    *...

    Il existe plusieurs façon de rendre sa classe flexible et de l'aménager selon l'espace qu'on possède. 

    La discipline positive et bienveillante

     

    Viennent, ensuite, les besoins d'appartenance avec la nécessite de se sentir aimé et à appartenir à un groupe. Pour ces besoins, je trouve que la fleur des qualités, présentée par Perrine Bigot, orthopédagogue. 

    La discipline positive et bienveillante

     

    Cette fleur doit être mise sur le dos de chaque élève. Les élèves voyagent dans la classe et ne peuvent pas regarder derrière eux. Ils écrivent sur la fleur des autres élèves une qualité qui correspond bien à l'élève. Ils ne doivent évidemment pas se présenter. Les écrits doivent rester "anonymes". A la fin, tous les élèves doivent avoir leur fleur remplie. Quand cela est fait, tous les élèves enlèvent la feuille de leur dos et lisent ce qui est écrit. Pour ceux qui le veulent, ils peuvent partager les qualités que les autres leur ont données. 

    Ce procédé permet aux élèves de réaliser que les autres voient en haut des qualités, qu'ils sont appréciés et qu'ils ont des amis.

    Il permet aussi d'apporter les besoins spécifiques pour les besoins d'estime. Ces besoins peuvent aussi être satisfaits grâce à l'attitude du professeur qui peut souligner les bonnes actions des élèves et les encourager.

     


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  • Le profil de l'apprenant est la carte d'identité de l'élève qui permet de comprendre l'enfant en tant qu'apprenant et que personne.

    Aujourd'hui, il devenu évident que la connaissance des élèves quand nous sommes un enseignant est importante ! Cela permet d'être un meilleur enseignant en adaptant et en personnalisant les activités car chaque enfant est différent. Le profil va permettre de proposer des aménagements adaptés à l'élève, ce qui permet la différenciation.

    En stage

     Durant ma pratique en stage, j'ai tenté de construire le profil des élèves. En voici quelques exemples:

    Élève en P1

    Le profil de l'apprenant  

    Le profil de l'apprenant

    Le profil de l'apprenant

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Élève en spécialisé

    La pratique de cet outil a été bénéfique dans la connaissance des élèves mais aussi pour savoir affiner mes observations. Au début, quand il nous a été demandé d'observer les élèves, je ne savais pas exactement ce qu'il fallait regarder. Et puis après, quand j'observais, je ne savais pas en quoi pouvait me servir ces observations. 

    Dès lors que cet outil a été élaboré, j'ai su vers quoi je devais aller. De plus, j'ai su faire des liens entre ces difficultés mises en évidence et les aménagements à donner aux élèves. 

    Ici, la jeune élève avait, par exemple, des difficultés pour retenir sa gauche et sa droite. Je lui ai donc proposé un petit morceau de ficelle rose à mettre à son poignet de droite (main avec laquelle elle écrivait). Au début, cet aménagement n'a pas été très utile à l'élève car elle devait retenir que la ficelle était à son bras droit mais au fil du temps, j'ai aperçu une amélioration. Lors d'un jeu où elle avait les yeux bandés, l'élève touchait son morceau de ficelle quand on lui demandait d'aller à droite, ce qui montrait qu'elle faisait un lien entre le côte de droite et sa ficelle.


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